DESCRIPTION OF CONTENTS
ENG:
Since we deplore the disaffection of scientific and technological fields, numerous national and international studies have been dedicated to analysis of the necessarily multiple causes of this phenomenon.
The image of science has evolved from a "main vehicle for progress to the cause of the health risks of mass destruction and environmental degradation".
Moreover, young people choose their higher education based on two main factors: first, their interest in a particular discipline and, secondly, the idea they have about career prospects in this field. Young people are then tempted to follow some most fashionable disciplines in higher education and/or society (communication, psychology, commerce, finance, sports, ...), these sectors being considered as less demanding and, despite this, more promising in terms of careers and salaries. But they can equally well be directed toward studies deemed long and difficult, but then moving towards the sectors perceived to be more profitable in the long term (medicine, management...).
Young students still face negative stereotypes. Thus, girls are not or little encouraged from their school environment (teacher, guidance counselors...) and family towards a choice of a scientific career. A research program in cognitive psychology on prejudice, ridden by the departments of psychology at the Harvard Universities, Virginia and Washington, showed that "man has difficulties to associate women and career or woman and science, but women also".
The interest and motivation for science are directly linked to how they are taught. It was observed that more contact with science is done early in the curriculum of young (at the fundamental level), more the motivation for these subjects is important: "The taste for science must be asserted before young are faced with the choice of subjects »
As possible remedies, there are:
1 Improving the image of science and technology
2 Rethinking science education from primary to secondary
3 Rethinking contents and programs in S & T
4 Use of computer tools to enhance learning scientific
5 Better training for teachers
6 Better informing young
Setting up a website of the French Community of Belgium for higher education, all networks combined, should be considered. This site would gather as educational (to the attention of teachers in the broad sense) as descriptive and informative data (nature of trainings, practice organization, type of markets...) about all tertiary programs.
7 Improving dissemination of scientific culture
The educational world can count on museums, exhibitions, PASS, cultural associations, the Royal Academy of Sciences, federations such as Essenscia or also the Royal Society or Chemistry.
Science is a perpetual challenge of modernity and progress. She is currently at the heart of the most advanced innovations and the most pressing social issues. For these two reasons, science education seems to be rethought from top to bottom especially to make it accessible to all.
To take one obvious example, the environment has become THE global question which conditions the future population of our planet. And peace in the world derives directly. This is what the Nobel committee sought to emphasize in assigning the Nobel in 2007 to the Intergovernmental Group on Climate Change (IGCC) and former Vice President Al Gore for their role of warning givers on climate change issues. However, science and technology are at the heart of this issue, both as tools for understanding and detailed description of phenomena and as technology solutions support to be developed. It is therefore difficult to imagine that young people were not been aware of this issue during their studies, even only to develop their critical citizenship on a basis of firm information. Having been sensitized to this issue and its scientific and technological aspects, young people would probably turn more towards S&T sectors, aware of their wide and current social issues.
FR :
Depuis que l’on déplore la désaffection des filières scientifiques et technologiques, de très nombreuses études tant nationales qu’internationales ont été consacrées à l’analyse des causes nécessairement multiples de ce phénomène.
L’image des sciences est passée du statut de« principal vecteur de progrès à celui de cause de risques sanitaires, de destruction massive et de dégradation de l’environnement » 3.
Par ailleurs, les jeunes choisissent leurs études supérieures en fonction de deux facteurs principaux : d’une part, l’intérêt qu’ils portent à une discipline particulière et, d’autre part, l’idée qu’ils se font des perspectives de carrière dans ce domaine. Les jeunes sont alors tentés de suivre des disciplines plus à la mode dans l’enseignement supérieur et/ou dans la société (communication, psychologie, commerce, finance, sports, …), ces filières étant considérées comme moins exigeantes et, malgré cela, plus prometteuses en termes de carrières et de salaires. Mais ils peuvent tout aussi bien se diriger vers des études réputées longues et difficiles, mais alors en s’orientant vers des filières perçues comme plus rentables à long terme (médecine, gestion...).
Les jeunes étudiants sont encore confrontés à des stéréotypes négatifs. Ainsi, les filles ne sont pas ou peu encouragées par leur entourage scolaire (professeur, conseillers d’orientation…) et familial vers un choix de carrière scientifique. Un programme de recherche en psychologie cognitive sur les préjugés, monté par les départements de psychologie des universités d’Harvard, de Virginie et de Washington, a permis de montrer que « les hommes sont du mal à associer femme et carrière ou femme et science, mais les femmes aussi ».
L’intérêt et la motivation pour les sciences sont en lien direct avec la manière dont celles-ci sont enseignées. On a pu observer que plus le contact avec les sciences se fait tôt dans le cursus scolaire des jeunes (au niveau du fondamental), plus la motivation pour ces matières est importante : « Le goût des sciences doit s’affirmer avant que les jeunes ne soient confrontés au choix des matières »
Remèdes possibles :
1 Redorer l’image des sciences et des technologies
2 Repenser l’enseignement des sciences du primaire au secondaire
3 Repenser les contenus et programmes en S&T
4 Utiliser les outils informatiques pour améliorer l’enseignement des sciences
5 Mieux former les enseignants
6 Mieux informer les jeunes
Il faudrait envisager la création d’un site Web de la Communauté française de Belgique pour l’enseignement supérieur, tous réseaux confondus. Ce site permettrait de rassembler des données tant pédagogiques (à l’attention des enseignants au sens large) que descriptives et informatives (nature des formations, organisation pratique, type de débouchés, ...) à propos de toutes les formations du supérieur.
7 Améliorer la diffusion de la culture scientifique
Le monde éducatif peut compter sur les musées, les expositions, le PASS, les associations culturelles, l’Académie Royale des Sciences, les fédérations telles que Essenscia ou encore la Société Royale de Chimie.
La science est un perpétuel enjeu de modernité et de progrès. Elle se trouve actuellement au cœur des innovations les plus pointues et des questions sociales les plus brûlantes. À ce double titre, l’enseignement des sciences semble devoir être repensé de fond en comble notamment pour le rendre accessible à tous.
Pour ne prendre qu’un exemple évident, l'environnement est devenu LA question globale qui conditionne l'avenir des populations de notre planète. Et la paix dans le monde en découle directement. C'est ce qu'a voulu souligner le comité Nobel en attribuant le prix Nobel de la2 4paix 2007 au Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) et à l'ancien vice-président américain Al Gore pour leurs rôles de lanceurs d'alerte sur les problèmes de changements climatiques. Or, les sciences et les techniques sont au cœur même de cette question, à la fois comme outils de compréhension et de description fine des phénomènes et comme supports des solutions technologiques à développer. On peut donc difficilement imaginer que les jeunes n’aient pas été sensibilisés à cette question durant leurs études, ne fût-ce que pour développer leur citoyenneté critique sur une base d’informations solides. Ayant été sensibilisés à cette question et à ses aspects scientifiques et technologiques, les jeunes se tourneraient sans doute davantage vers les filières S&T, conscients de leurs enjeux sociétaux larges et actuels.
REVIEWER’S COMMENTS ON THE PUBLICATION
ENG:
We found that this article is of such interest because it deals with the causes of low attractiveness of S&T sectors. For example, the image of science has evolved from a "main vehicle for progress to the cause of the health risks of mass destruction and environmental degradation".
Moreover, young people choose their higher education based on two main factors: first, their interest in a particular discipline and, secondly, the idea they have about career prospects in this field.
Young students still face negative stereotypes. Thus, girls are not or little encouraged from their school environment (teacher, guidance counselors...) and family towards a choice of a scientific career.
The interest and motivation for science are directly linked to how they are taught. It was observed that more contact with science is done early in the curriculum of young, more the motivation for these subjects is important.
Some remedies are proposed, as improving the image of science and technology and rethinking science education from primary to secondary.
Science is a perpetual challenge of modernity and progress. She is currently at the heart of the most advanced innovations and the most pressing social issues. For these two reasons, science education seems to be rethought from top to bottom especially to make it accessible to all.
To take one obvious example, the environment has become THE global question which conditions the future population of our planet. And peace in the world derives directly.. However, science and technology are at the heart of this issue, both as tools for understanding and detailed description of phenomena and as technology solutions support to be developed.
Having been sensitized to this issue and its scientific and technological aspects, young people would probably turn more towards S&T sectors, aware of their wide and current social issues.
FR :
Nous trouvons cet article intéressant parce qu’il aborde les causes du manque d’attractivité des secteurs S&T. Par exemple, l’image de la science a évolué depuis un « principal véhicule de progrès à celui de cause de risques sanitaires, de destruction massive et de dégradation de l’environnement ».
l’environnement » 3.
Par ailleurs, les jeunes choisissent leurs études supérieures en fonction de deux facteurs principaux : d’une part, l’intérêt qu’ils portent à une discipline particulière et, d’autre part, l’idée qu’ils se font des perspectives de carrière dans ce domaine.
Les jeunes étudiants sont encore confrontés à des stéréotypes négatifs. Ainsi, les filles ne sont pas ou peu encouragées par leur entourage scolaire (professeur, conseillers d’orientation…) et familial vers un choix de carrière scientifique.
L’intérêt et la motivation pour les sciences sont en lien direct avec la manière dont celles-ci sont enseignées. On a pu observer que plus le contact avec les sciences se fait tôt dans le cursus scolaire des jeunes (au niveau du fondamental), plus la motivation pour ces matières est importante.
On propose plusieurs remèdes pour améliorer l’image des sciences et des technologies et repenser l’éducation scientifique du primaire au secondaire.
La science est défi constant de modernité et de progrès. Elle est aujourd’hui au cœur des innovations les plus avancées et des questions sociales les plus brûlantes. À ce double titre, l’enseignement des sciences semble devoir être repensé de fond en comble notamment pour le rendre accessible à tous.
Pour ne prendre qu’un exemple évident, l'environnement est devenu LA question globale qui conditionne l'avenir des populations de notre planète. Et la paix dans le monde en découle directement. Or, les sciences et les techniques sont au cœur même de cette question, à la fois comme outils de compréhension et de description fine des phénomènes et comme supports des solutions technologiques à développer.
Ayant été sensibilisés à cette question et à ses aspects scientifiques et technologiques, les jeunes se tourneraient sans doute davantage vers les filières S&T, conscients de leurs enjeux sociétaux larges et actuels.
Date: 2013.07.18
Posted by Eva Krchová (Czech Republic)
Message: The article is really good one for the problem of students motivation. It provides very clear view on the problematic, it gives us main factors: first, students interest in a particular discipline and, secondly, the idea they have about career prospects in this field. Yes we know the problem of not enoug tasted career in chemistry industry, because nowadays services are more propagated mainly business career. The article named it : moving towards the sectors perceived to be more profitable in the long term (medicine, management...).
Young people are tempted to follow some most fashionable disciplines.
The main great idea are the possible remedies: Improving the image of science and technology and Rethinking science education from primary to secondary
